Participation GSN à la cop 15 à Montréal, Province de Québec, CANADA
- Introduction
Du 7 au 19 Décembre 2022 à Montréal, s’est tenue la 15ième conférence des Parties sur la biodiversité.
Au terme de la 15ième Conférence des Parties, les représentants des gouvernements canadiens et chinois ont signé l’accord Kunming-Montréal Global Biodiversity Framework (GBF). Ils se sont entendus sur un plan précis en vue d’une relation entre l’homme et la nature moyennant des cibles claires pour mesurer les progrès réalisés aussi les échecs encaissés.
Car la communauté internationale n’a pleinement atteint aucun des 20 Objectifs d’Aichi pour la biodiversité convenus au Japon en 2010 pour ralentir la perte du monde naturel.
La 15e conférence des Parties à la Convention des Nations unies sur la diversité biologique (COP15) s’est ouverte le 7 à Montréal (Canada) sous la présidence chinoise. Elle a permis d’adopter un nouveau cadre stratégique mondial pour mettre un terme à l’érosion de la biodiversité d’ici 2030. La France et l’Union européenne y ont aussi porté des ambitions fortes, pour que les moyens de ce nouveau cadre soient à la hauteur des enjeux.
- Objectifs
- Mettre à l’échelle la protection de 30 % des terres, des océans, des zones côtières et des eaux intérieures de la terre, réduire les subventions néfastes, et de moitié du gaspillage alimentaire.
- Eviter une nouvelle accélération du taux mondial d’extinction des espèces,
- Assurer la protection de 30 % des terres, des océans, des zones côtières et des eaux intérieures de la terre.
- Réduire les subventions néfastes face à a biodiversité, et de moitié de gaspillage alimentaire.
- Prendre une série d’accords comprenant la planification, le suivi, la production de rapports et l’analyse à approuver moyennant les savoirs endogènes ou traditionnels et les technologies innovantes.
- Obliger les pays à surveiller et à produire des rapports tous les cinq ans, sur un large éventail de cibles liées aux progrès quant aux objectifs de la Convention sur la biodiversité.
- Lutter contre la pollution à la protection des récifs corollaires car la biodiversité continue à reculer ;
- Engager les discussions sur les questions suivantes :
- Pourquoi les mesures prises jusqu’à présent n’ont pas permis d’atteindre les objectifs y assignés, avec une attention particulière aux financements ;
- Comment le Cadre mondial de la biodiversité tient compte des expériences passées ;
- Que faire pour remédier aux lacunes et aux échecs, et accélérer les investissements ;
- Que faire pour arriver à l’adoption du Cadre mondial par les parties prenantes concernées.
- Thèmes exploités
- La restauration de la biodiversité et de la conservation
- La surexploitation des espèces sauvages et l’extinction des unes des espèces ;
- La pollution et la réduction du gaspillage alimentaire ;
- La réduction des espèces exotiques dans les contrées et paysages étrangers à ces espèces ;
- Le changement climatique et l’agro-écologie ;
- La biodiversité et planification urbaine ;
- Biodiversité et égalité de sexe avec comme soubassement caucus gender ;
- Les savoirs endogènes et/ou traditionnels et le séquençage des données numériques en matière de biodiversité ;
- La législation en la matière qui tire la subsistance sur le cadre mondial sur les 23 cibles.
- Le cadre mondial sur la biodiversité et ses 23 cibles
- Contenu minimum global
- Veiller à ce que toutes les zones fassent l’objet d’une planification spatiale participative intégrée et inclusive de la biodiversité tout en respectant les droits des peuples autochtones et des communautés locales.
- Veiller à ce qu’au moins 30 % des zones d’écosystèmes terrestres, aquatiques intérieurs, côtiers et marins dégradés fassent l’objet d’une restauration efficace.
- Conservation de 30 % des zones terrestres, des eaux intérieures, côtières et marines et gestion par des moyens écologiquement représentatifs.
- Stopper l’extinction induite par l’homme des espèces menacées connues.
- Prévenir la surexploitation des espèces sauvages.
- Réduire le taux d’introduction et d’établissement d’espèces exotiques envahissantes.
- Réduire la pollution.
- Minimiser l’impact du changement climatique et les risques de catastrophe.
- Veiller à offrir des avantages sociaux, économiques et environnementaux aux personnes qui dépendent le plus de la biodiversité.
- Favoriser l’agro – écologie qui contribue à la résilience, l’efficacité et la productivité à long terme.
- Restaurer, maintenir et améliorer les contributions de la nature aux personnes.
- Assurer une planification urbaine inclusive de la biodiversité, en améliorant la connectivité et l’intégrité écologiques.
- Prendre des mesures de gouvernance juridiques, politiques, administratives et de renforcement des capacités efficaces à tous les niveaux.
- Assurer la pleine intégration de la biodiversité en alignant progressivement toutes les activités publiques et privées pertinentes, les flux fiscaux et financiers sur les objectifs et cibles du présent cadre.
- Implication et mesures concrètes d’aide de la part du domaine de la finance durable et favoriser la divulgation des entreprises.
- Modifier nos modes de consommation et réduire de moitié le gaspillage alimentaire mondial.
- Mettre en œuvre dans tous les pays des mesures de biosécurité et des mesures pour la gestion de la biotechnologie.
- Réduire d’au moins 500 milliards de dollars américains par an les incitations les plus néfastes contre la biodiversité.
- Augmenter les ressources financières publiques et privées pour mettre en œuvre les stratégies et plans d’action nationaux pour la biodiversité.
- Renforcer le développement, l’accès et le transfert de technologie, en particulier dans les pays en développement, en encourageant le développement conjoint de technologies et des programmes de recherche scientifique conjoints pour la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité.
- Rendre accessibles les meilleures données, informations et connaissances disponibles aux décideurs, aux praticiens et au public pour guider une gouvernance efficace et équitable, une gestion intégrée et participative de la biodiversité.
- Garantir la représentation équitable, inclusive, efficace et sensible au genre dans la prise de décision.
- Assurer l’égalité des sexes et un leadership complet.
- Notre participation
- Participation au dialogue pré-cop sur le leadership des peuples autochtones et les communautés locales en matière de conservation à l’Université MGIL organisé par RRI, le Conservation through Reconciliation Parthership (CRP) et le Consortium ICCA, en partenariat avec la Chaire de recherche du Canada sur les droits humains, la santé et l’environnement, le Fonds Christensen et Montréal International.
Le débat a tourné tour à tour des terres et ressources naturelles que regorgent les forêts, espaces des communautés locales et peuples autochtones.
Proposition de séquençage des données numériques sur la biodiversité et sur les connaissances traditionnelles autochtones axée sur les technologies visant à recueillir des informations sur les des ressources génétiques, sur la prolifération de solutions permettant de raffiner la taxonomie et la surveillance des espèces. Ajouter à cela l’échange d’expérience entre les autochtones venus de chaque coin, d’un coin à l’autre, les colo locales riveraines de Pérou, Bolivie, les First Nation du Canada, les afro-américains, les autochtones d’Afrique, d’Asie et d’Australie aussi mobilisés pour la protection, la conservation et l’exploitation durable des terres, des ressources et de l’état de lieu de la biodiversité dans leurs milieux ambiants.
- 07 Décembre 2022 : Séance d’ouverture
« La nature est menacée ! On est devant une crise de la biodiversité. C’est une crise qui est aussi réelle et dangereuse que la crise climatique», a souligné le secrétaire général de l’ONU au cours de cette circonstance.
La séance inaugurale a porté sur le protocole de Nagoya et les objectifs d’Aichi qui semblent être un échec au regard de la conservation de la biodiversité et autres ressources naturelles et que cela mérite la réparation par le processus de sécurisation des terres à travers la restauration des paysages dégradés, la foresterie communautaire qui semble être une solution pour les terres des communautés locales et des peuples autochtones
- 08 Décembre 2022
Au caucus Gender-action Hub
Définir le rôle de la femme dans la conservation, la protection, l’exploitation durable des ressources génétiques ainsi que sa participation dans la prise des décisions en la matière. Il à noter que le gender-hub s’est déroulé à l’intérieur du palais du congrès car il eut un groupe de canadiens qui était contre la tenue de cette cop à Montréal.
Au Stand Québec
Le stand de Québec a jeté un regard sur les indicateurs locaux et plan d’action sur le centre de la biodiversité de Québec en interaction avec le ministère de la recherche et l’Université de Chairbrouck qui est le centre de la biodiversité pour inspirer le monde.
Accélérer la solution sur la biodiversité : il faut agir, comprendre, dialoguer à travers les expertises diversifiées, Elaborer le projet pour développer les indicateurs pour connaitre le sens de la biodiversité au Québec.
Prendre l’engagement au niveau de l’intégration des villes et les autorités pour la mise en œuvre de la protection de la biodiversité, tisser la relation entre la nature de la biodiversité.
Notre participation au stand de Québec a été tour à tour en date du 08 au 10 Décembre 2022.
Au stand Québec avec le West Food
L’expérience de la participation au stand Québec avec le West Food sur le recyclage des aliments West Food ; plastic et autres, la responsabilité des agriculteurs et les terres, des solutions basées sur la nature, la question relative aux grands investissements, boom immobiliers, barrages, crussent de nouvelles routes, toilettes, et usages des désinfectant au cœur du débat.
Au Stand français aussi le 08 Décembre
Le contenu minimum global du message des français était centré sur la cible11, Contenu, la restauration des villes qui sont appelées à être revêtue des espaces vertes pour recouvrir leur état naturelle, barrer certaines routes et passages, réduire la mobilité de transport par véhicule et autres engins lourds pour céder la place au chantier usant des vélos et les piétons pour déposer les enfants à l’école ,la balade à vélo, diminuer la luminosité des perspectives des lampadaires qui tuent certains insectes ,planter les arbres dans la villes pour recouvrir de nouveau les nids d’oiseau et la symphonie naturelle de certaines espèces fauniques moyennant l’écologie des bêtes. Participation au stand français sur la restauration de la biodiversité dans les villes, les décisions prises par les autorités, surtout le maire de la ville et les responsables des municipalités ayant signé le pacte de faire un pas en arrière en rapport avec les technologies modernes nocives à la prolifération de la biodiversité De nombreux opérateurs et établissements publics français, scientifiques, financiers ou encore de recherche ont été présents sur le Pavillon France aux côtés du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.
L’objectif pour la France, dans cette négociation coordonnée au niveau européen était de favoriser l’adoption d’un cadre stratégique ambitieux et structurant pour l’ensemble des secteurs économiques. Ce cadre devrait être mis en œuvre de manière effective, avec les financements associés, afin d’inverser la courbe de la perte de biodiversité.
La France a collaboré avec la Coalition de la haute ambition pour la nature et les peuples, qu’elle copréside avec le Costa Rica et le Royaume-Uni, elle a porté notamment fortement la cible de protection de 30 % des terres et 30 % des mers de la planète d’ici 2030.
- 09 Décembre 2022
STAND DE LA RFN
Le stand de la RFN a mis l’accent sur les Peuples autochtones, terres et ressources et la perte des terres équivalant à la perte de la biodiversité, aussi l’exploitation, l’affectation de ces terres par Madame Joji Carino.
Quant à Joseph Itongwa, expert autochtone de la RDC, président du conseil d’administration du Réseau des populations autochtone pour la protection des écosystèmes forestiers en RDC, il aimerait savoir sur les discussions sur les 30 x 30 en ces termes : « nous aimerions savoir comment soutenir les efforts des peuples autochtones ayant protégé, conservé la biodiversité depuis les millénaires et que les négociations soient également en faveur de cette catégorie de population » a souligné Joseph Itongwa
- 10 Décembre 2022 GENDER DAYS
Présentation de l’expérience de chaque organisation sur les reformes sectorielles engagées niveau de la RDC et leur impact sur le changement climatique et la biodiversité en termes d’échanges d’expériences avec les autres femmes dans cette circonstance atténuante.
Participation à la plénière où la problématique de l’accès de la femme à la terre pour lutter contre la déforestation et le changement climatique qui attaquent la biodiversité. Aussi par concours de circonstance, une demandé d’appui des autres femmes, notamment leur implication dans la lutte contre les violences protéiformes faites à la femme et les conséquences qui en découlent sur son action et sa vocation et responsabilité de protéger, conserver la biodiversité.
- 11 Décembre 2022
Au stand Turque
Au stand de la Turquie où nous avons eu à axer nos discussions sur l’écologie animale et la possibilité de travailler les sons émis par les animaux dans les laboratoires de langues.
PLENIERE sur la restauration des villes et de paysages dégradés dans les périphéries des villes.
PAVILLION CANADA
Ce pavillon a été l’occasion pour les organisations et représentants autochtones, la société civile, les gouvernements, l’industrie et d’autres parties intéressées de souligner les mesures canadiennes liées à la conservation de la biodiversité et le leadership du Canada dans ce domaine, de promouvoir des résultats ambitieux à la COP15 et d’amplifier les voix des groupes sous-représentés, en particulier celles des peuples autochtones, des femmes et des jeunes.
Le pavillon du Canada a permis l’atteinte des objectifs suivants :
- Montrer l’étendue et la diversité des réalisations et des réussites du Canada en matière de biodiversité;
- Mettre en évidence le leadership canadien qui peut être transposé à l’échelle du Canada et du monde entier;
- Faire progresser les objectifs de la Convention sur la diversité biologique des Nations Unies;
- Aborder les cibles du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming à Montréal, tout particulièrement celles qui sont plus difficiles à atteindre et moins bien définies;
- S’attaquer aux principaux facteurs de perte de la biodiversité (soit le changement d’affectation des terres et de la mer, la surexploitation de la nature, le changement climatique, les espèces exotiques envahissantes et la pollution);
- Atteindre des résultats ambitieux en ce qui concerne le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming à Montréal et encourager les autres Parties à accroître leur ambition, notamment en fixant un objectif de conservation de la biodiversité mondiale de 30 % d’ici à 2030;
- Renforcer la mise en œuvre de la Convention sur la diversité biologique par les Parties au moyen de systèmes de planification, de rapports et d’examen plus solides qui permettront de suivre clairement nos progrès à l’échelle mondiale et d’encourager les pays à être responsables de leurs engagements;
- Préparer le terrain pour une mise en œuvre nationale ambitieuse du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming à Montréal après la COP15; et
- Faire progresser les priorités et les engagements du mandat d’eccc, notamment :
- Stopper et inverser la perte de nature d’ici 2030, tout en assurant une récupération complète des milieux naturels d’ici 2050;
- Conserver 30 % des terres et des eaux d’ici 2030;
- Souligner le rôle important des peuples autochtones comme élément clé du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming à Montréal en tant que gardiens de la biodiversité;
- Mobiliser des ressources pour stopper et inverser la perte de biodiversité, notamment en changeant la façon dont nous comptabilisons, valorisons et finançons collectivement la nature et la biodiversité;
- Amplifier les voix des groupes historiquement sous-représentés, en particulier les peuples autochtones, les femmes et les jeunes; et s’attaquer à la double crise de la perte de biodiversité et du changement climatique, notamment en utilisant les solutions climatiques basées sur la nature.
- 12 Décembre 2022
Journée de la RDC
La RDC a évoqué la problématique de l’extinction de certaines espèces phares et emblématiques au pays mais aussi l’organisation du cadre législatif en matière de la biodiversité au pays.
- 13 Décembre 2022 : caucus autochtone
Le caucus autochtone a évoqué sur la protection des écosystèmes forestiers en RDC sur les discussions sur les 30 x 30 en ces termes et savoir comment soutenir les efforts des peuples autochtones ayant protégé, conservé la biodiversité depuis les millénaires et que les négociations soient également en faveur de cette catégorie de population.
- 14 Décembre 2022 : Participation à la plénière sur le West Food
Visite Stand Kunming sur la restauration des paysages dans les villes moyennant l’horticulture et les conséquences heureuses pour biodiversité.
- Matinée du 15 Décembre 2022 : poursuite des contacts
Après-midi : fin de la participation et retour au pays
Intégration dans le caucus genre sur la biodiversité comme carnet d’adresse où nous interagissons avec d’autres femmes à travers la planète.
Contact avec les universités MGIL et British Colombia de Vancouver pour l’ouverture des recherches sur les savoirs endogènes et traditionnels.
Conclusion
Le sommet sur la biodiversité de la COP15 s’est achevé à Montréal, avec pleine satisfaction, mais le respect des accords et demandes de délégation de chaque pays reste incertain.
La cible 3 sur les 30 % d’aires protégées d’ici 2030, objectif phare des délibérations, a été l’objet de certaines appréhensions pour les participant présents à la COP15 alors que les territoires autochtones accueillent une biodiversité importante.
La COP15, ou 15e conférence des parties de la Convention sur la Diversité Biologique. Lundi 19 décembre, les 196 parties ont adopté un nouveau plan stratégique devant guider l’action internationale jusqu’en 2030, le « Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal ». Cet accord est historique, mais on peut déplorer son caractère non contraignant, ainsi que l’imprécision parfois problématique de plusieurs des objectifs énoncés.