Category Archive Activités

Investissement public

Participation à l’atelier
« De nouveau programme d’action prioritaire d’investissement public »

Dans le cadre de la coopération, d’appui et d’accompagnement du gouvernement pour le développement, un atelier de travail a été organisé à Kinshasa du 22 au 23 février 2024 par le Système des Nations Unies autour du thème : « De nouveau programme d’action prioritaire d’investissement public ». Green Space Network y a pris part.

L’atelier avait pour objectif principal :

  • La planification des stratégies pour atteindre les ODD 2050 tout en ayant de nouvelles priorités dans le temps et dans l’espace, en déterminant également les principaux domaines de concentration qui puissent guider les interventions du gouvernement et de ses partenaires.

En effet, pour se donner les moyens d’atteindre parfaitement cet objectif principal, bon nombre d’objectifs spécifiques ont été mis en place : 

  • Opérer un choix clair de la trajectoire de développement tout en indiquant les reformes requises ;
  • Préciser les domaines de concentration du plan ainsi que le secteur concerné dans chacun des domaines de manière à garantir la cohérence intersectorielle ;
  • Aligner les budgets annuels de l’Etat sur les priorités stratégiques du PNSD ;
  • Intégrer tous les programmes d’urgences notamment PDL-145T, NGA3… ;
  • Aligner le dispositif de suivi-évaluation du PNSD par la mise en place d’un véritable processus PPBSE.

Dans le souci d’atteindre les ODD cibles (Planification stratégique), ce projet est une priorité pour le gouvernement. C’est ainsi qu’il a fait appel aux différents experts nationaux qui ont travaillé en collaboration étroite avec les acteurs concernés pour identifier les principaux domaines de concentration durant les 5 prochaines années soit de 2024 à 2028. C’est ainsi que l’étude de planification stratégique cible a été commanditée.

Les différents domaines de concentration stratégique arrêtés sont les suivants :

  • Diversification de l’économie
  • Développement du capital humain
  • Amélioration de la gouvernance
  • Modernisation des infrastructures et aménagement du territoire
  • Développement durable et équilibré

Cet atelier a regroupé l’équipe nationale du projet, la structure partenaire technique impliquée dans la mise en œuvre des activités, la société civile, les différents secteurs y compris le secteur privé. 

Fikiri’23

Finaliste du concours FIKIRI'23 à l'hotel Sultani

Le vendredi 24 février 2023, la coordination nationale de Green Space Network a procédé au lancement de la première édition de son projet FIKIRI avec la participation des représentants de 32 écoles sur les 48 sélectionnées.

FIKIRI’23 est un projet de sensibilisation de la jeunesse congolaise à l’éco-responsabilité. La première édition s’est déroulée de mars à juillet 2023 sous la forme d’une compétition interscolaire avec les objectifs, les résultats et le format ci-après.

L’objectif général était de contribuer au développement d’un environnement scolaire sain, motivant et protecteur favorisant l’accès à l’école par les apprentissages à l’éco responsabilité des élèves de la RDC.

De manière spécifique, GSN vise à :

  • Vulgariser la compréhension des principes et de la structure de 17 ODD ;
  • Pousser les élèves à connaitre leur rôle de citoyens jeunes et actifs, acteurs clés pour la réalisation des ODD dans leurs zones de vie ;
  • Stimuler les élèves à l’élaboration d’idées communautaires promouvant leurs écoles ainsi que les ODD en participant à l’appel ;
  • Identifier et mettre en œuvre le projet gagnant présentant les meilleures propositions ;
  • Renforcer les facteurs qui contribuent à l’amélioration des capacités et la motivation écologique de l’élève durant son parcours scolaire.

Au terme de ce concours tous les élèves devaient connaitre les 17 ODD, être en mesure de porter un regard autre sur la gestion des déchets dans leur milieu. Ils devaient également acquérir les notions de base sur le changement climatique.

48 écoles soit 2 pour chaque commune de Kinshasa ont commencé la compétition pour aboutir à une finale où seules les trois meilleures étaient primées.

Le projet s’est déroulé en quatre phases :

Phase 1 : Désignation du représentant de l’école

  • Sélection en comité d’experts des thématiques à vulgariser
  • Diffusion des thématiques choisies par GSN via des capsules vidéos sur les réseaux sociaux
  • Assimilation des concepts par les élèves au fur et à mesure
  • Organisation à l’école de l’évaluation des connaissances acquise au format « Question pour un champion » et sélection du gagnant comme représentant de l’école : de 336 élèves, il restera 48 (1 par école)
Réunion de planification de FIKIRI'23

Phase 2 : Désignation du représentant de la commune

  • Diffusion de concepts supplémentaires par GSN via des capsules vidéos sur les réseaux sociaux
  • Assimilation des concepts par les élèves au fur et à mesure
  • Conception de projet de solutions environnementales par les élèves et enregistrement de ces solutions en vidéos diffusées sur la chaîne TIK TOK de GSN
  • La meilleure solution gagne la place de représentant de la commune (de 48 écoles, il restera 24 dont 1 école par commune)

Phase 3 : Demi-finale

  • Mise en pratique des solutions présentées dans les vidéos par les élèves avec l’accompagnement du point focal de l’école et d’un maximum d’élèves possible
  • Evaluation des projets mis en œuvre par le jury du concours
  • La meilleure solution mise en œuvre gagne la place pour la finale du 21 juillet 2023 (de 24 écoles, il restera 12 finalistes)
Préparation de la demi-finale du concours

Phase 4 : Finale

  • Proposition de micro-projets par chaque école
  • Accompagnement (coaching) des écoles pour la rédaction de notes conceptuelles à présenter pour recevoir une subvention
  • Evaluation des notes conceptuelles par les membres du jury
  • Le 21 juillet 2023 : Défense publique des notes conceptuelles par les finalistes devant les parents, les camarades d’écoles, les représentants des écoles, les partenaires de GSN et divers invités
  • La meilleure note conceptuelle gagne le premier prix du concours

Divers prix ont été décernés aux participants :

  • Premier prix : le trophée FIKIRI ‘23 représenté par la coupe remise et la subvention nécessaire à la mise en œuvre du micro-projet
  • Trois premiers : une visibilité via les sponsors et les médias sociaux durant une année
  • Trois premiers : une installation d’une bibliothèque numérique avec une connexion Internet d’une année scolaire et les livrables de tout le déroulement du concours en vue d’encourager les élèves du secondaire à avoir une meilleure connaissance et compréhension sur l’importance de la préservation de l’environnement
  • Les douze finalistes : du matériel de salubrité (poubelles pour le tri des ordures)
Remise des prix au CS Mont-Amba
Remise des prix au Lycée Kingasani II

Journée internationale des forêts

photo de famille avec les élèves

La Journée internationale des forêts est célébrée le 21 mars de chaque année. L’ONU l’a instituée dans le but d’encourager la compréhension des enjeux liés à la forêt et d’accroître la sensibilisation du public au sujet de l’importance que revêtent ses éléments constitutifs pour l’humanité. Cette, année, le thème choisi était « Les forêts et la santé »

A l’occasion de cette journée, Green Space Network (GSN), à travers son Programme, a organisé une activité portant sur la sensibilisation des élèves des écoles secondaires de Kinshasa. Le lancement a eu lieu au Collège Ste Christine situé dans la Commune de Ngaba le 21 mars 2023.

1. Déroulement de l’activité 

Avant la descente dans les écoles, des supports pédagogiques ont été préalablement préparés, il s’est agi des dépliants et des posters qui ont été apportés à l’école. L’activité s’est déroulée suivant le programme ci-dessous :

  1. Bref échange avec les responsables de l’école
  2. Entretien avec les élèves ;
  3. Remise des dépliants aux élèves ;
  4. Plantations d’arbres au sein de l’école ; et
  5. Photos de famille.

1.1. Echange avec les responsables des écoles

Roliane
Patrick

Avant les entretiens avec les élèves, un échange était organisé avec les responsables des écoles pour leur expliquer le contexte de la journée, le contenu du message à adresser aux élèves et présenter les supports pédagogiques apportés à savoir les dépliants ;

1.2. Remise des dépliants

Avant l’entretien, chaque élève recevait les dépliants qu’il était invité à lire et distribuer à ses amis du quartier. En outre, l’invitation a été lancée à tous les élèves pour faire la restitution des activités de la journée auprès des membres de leur famille respective concernant l’importance de plantations d’arbres. Les dépliants comportaient le résumé des réponses aux questions qui avaient fait l’objet du message

1.3. Entretien avec les élèves

Une élève prend la parole

Une fois l’entretien avec les responsables des écoles terminé, les élèves étaient regroupés dans la salle de promotion et Green Space Network leur adressait le message et s’en suivait des questions-réponses.

De manière générale, le message consistait à répondre aux questions suivantes :

  • Qu’est-ce que la forêt ?
  • Pourquoi dédier une journée internationale des forêts ?
  • Quelle sont les conséquences de déboisement ?
  • Pourquoi la forêt est-elle importante ?
  • Quel lien il y’a entre forêt et la santé humaine ?
  • Quel est l’impact des activités humaines sur la forêt ?
  • Que faut-il faire pour conserver la forêt et utiliser de manière durable les ressources forestières ?

1.4. Remise des posters aux responsables des écoles

Les responsables des écoles recevaient à leur tour des posters comportant représentant les différents services rendus et les produits offerts par la forêt. Ils ont été invités à afficher lesdits posters dans les salles des classes et de les utiliser toutes les fois que cela s’avèrerait nécessaire.

1.5. Plantation d’arbres

Pour clôturer l’activité, nous avons procéder par la plantation d’arbres à l’école pour concilier la théorie à la pratique et l’importance de cette acte posé aujourd’hui. Après s’en est suivi la photo de famille.

Plantage d'un arbre

2. Conclusion

La République démocratique du Congo dispose d’une riche et importante couverture forestière qui contribue au bien être de sa population de différente manière ainsi que du Monde entier. Malheureusement, cette situation semble être ignorée par beaucoup de personnes. La Journée internationale des forêts constitue une occasion pour sensibiliser le public par rapport à ce sujet. Cette année, les écoliers ont constitué l’audience cible et une sensibilisation a été organisée dans une école seulement. Cela peut paraitre dérisoire au regard du nombre d’écoles que compte la ville de Kinshasa.

Cependant, les images de cette activité ont été diffusées sur une chaine de télévision Environ news, sur notre chaine YouTube ainsi que sur toute nos plates-formes de réseaux sociaux permettant ainsi à une grande partie de la population Kinoise d’être touchée par le message relatif à l’importance de cette journée. Les élèves se sont montrés très intéressés et très réceptifs au message. Les questions soulevées ont d’ailleurs dépassé le champ de la forêt pour embrasser le domaine de l’environnement en général.

Pour les prochaines années, des moyens importants devront être mobilisés pour permettre d’organiser des activités de grande envergure susceptibles d’atteindre non seulement les habitants de Kinshasa mais également celles des autres villes du pays.

Préservation du Bassin du Congo

photo de famille

I.        INTRODUCTION

Le projet de sensibilisation “Congo Basin talk with Young professionals » (Échanges avec les jeunes professionnels du bassin du Congo, en français) consiste en une série de rencontres, d’échanges et de discussion avec des jeunes professionnels pour échanger autour de la valeur ajoutée que la forêt du Bassin du Congo peut représenter dans leur propre bien-être.

Les activités du projet visent à élargir les connaissances des jeunes professionnels sur la façon dont la forêt du Bassin du Congo peut servir leurs intérêts personnels et de quelle manière ils peuvent identifier les opportunités d’améliorer la gouvernance forestière et de tenir les décideurs responsables.

Les attentes sont claires et bien définies à la sortie de ces échanges. Il s’agit de :

  • Sensibiliser largement sur les questions de la préservation du bassin du Congo ;
  • Faciliter les échanges et l’identification des opportunités présentes dans le secteur forestier auprès des jeunes professionnels ;
  • Améliorer la connaissance des jeunes professionnels sur la thématique de la justice climatique liée à l’exploitation illégale du bois

L’activité du 5 avril 2023 a été organisée par Green Space Network (GSN) sous la facilitation du Pulitzer Center en vue tenter de rencontrer ces attentes qui en sont les objectifs spécifiques.

L’activité visait trois objectifs spécifiques :

  • Susciter l’intérêt des jeunes professionnels sur les questions de la préservation du bassin du Congo 
  • Encourager les échanges et l’identification des opportunités présentes dans le secteur forestier auprès des jeunes professionnels
  • Elargir la connaissance des jeunes professionnelles sur la thématique de la justice climatique liée à l’exploitation illégale du bois

L’activité s’est tenue le 5 avril 2023 dans la salle Kahuzi Biega du bâtiment administratif du gouvernement. Elle a consisté en un échange et des discussions autour de la valeur ajoutée et de l’importance à préserver la forêt du Bassin du Congo et a connu la participation de 51 personnes en présentiel et 25 en ligne sur la chaîne YouTube de GSN où les échanges ont été diffusée en direct.

Jeune

Plusieurs organisations de la société civile, institutions publiques et entreprises privées ont pris part à l’activité dont la modération a été assurée par Madame Mbenzu Aude-Magaly, fondatrice de l’entreprise ITSINA. Trois experts ont été mis à contribution pour apporter de la matière aux échanges : Madame Maribé Mujinga, directrice chef de service de la cellule de contrôle et vérification du ministère de l’environnement et développement durable (MEDD), Monsieur Alfred Ntumba, journaliste et fondateur de l’organe de presse Environews (magazine en ligne et télévision spécialisée dans les questions environnementales) et Monsieur Essilot Lubala, conseiller de l’Observatoire de la gouvernance forestière (OGF), une organisation de la société civile.

La rencontre a connu trois temps forts, à savoir les mots de circonstance prononcés par les organisateurs, les interventions des experts et le débat général.

Les mots de circonstance ont été prononcés successivement par Roliane Kayiba, coordinatrice nationale de Green Space Network (GSN) et Afy Malungu, responsable du programme RDC de Pulitzer Center.

Madame Kayiba Roliane a prononcé le mot de bienvenue en commençant par remercier les participants pour avoir répondu massivement à l’invitation. Elle a ensuite présenté l’organisation, ses objectifs et ses programmes avant de terminer son mot par un appel à la conscience des jeunes sur l’importance de la préservation de l’environnement.

Madame Malungu Afy a commencé par appeler les jeunes à identifier les opportunités qui pourront contribuer à leurs bien-être tout en contribuant à préserver les forêts du Bassin du Congo. Elle a présenté le projet « Echange avec les jeunes professionnels du Bassin du Congo » dans le cadre duquel l’activité du jour a été organisée. Ce projet est mis en œuvre pour sensibiliser les jeunes dans l’identification des opportunités qui pourrait contribuer à leur bien-être afin de contribuer à la préservation des forêts du Bassin du Congo. Les activités de ce projet sont exécutées à travers des plates-formes des jeunes pour échanger sur des questions diverses, à travers une collaboration avec la radio Okapi qui consacre une émission d’interaction des jeunes avec des experts invités et à travers une prochaine campagne que le Pulitzer Centre prévoit de lancer pour permettre aux jeunes de connaître les opportunités dans différentes thématiques qui existent dans le secteur forestier. Elle a enfin exhorté les participants à bien profiter des interventions des experts et à penser à créer un mouvement pour pérenniser les échanges.

Intervention d'un expert

Dans la première intervention, « Droits de l’Homme et les peuples autochtones dans l’exploitation forestière », Madame Mujinga Maribé a commencé par donner une brève définition des droits de l’Homme d’après les Nations-Unies avant de présenter différentes dispositions du code forestier règlementant les questions des droits humains, des droits des peuples autochtones et des populations locales dans l’exploitation forestière (les droits d’usage et les clauses sociales). Elle a ensuite présenté une série de recommandation pour la garantie du respect et de l’application des droits d’usage par les autorités administratives de l’Etat. Enfin, elle attiré l’attention des participants sur le fait que la société civile a un rôle à jouer dans le monitoring du respect des droits de l’Homme dans le cadre du fonctionnement des concessionnaires forestiers, au-delà de l’action des institutions publiques.

Mme Mujinga a mis en évidence l’importance de l’accès de la jeunesse aux ressources numériques mises à sa portée et a demandé aux jeunes de s’en servir pour accompagner les gouvernements dans cette tache de suivi et contrôle, de partager des informations avec les communautés résidant dans ces milieux d’où proviennent des grumes pour qu’elles soient également vigilantes et éveillées.

Dans la seconde intervention, Maître Essilot Lubala a attiré l’attention des jeunes sur l’étendue de la déforestation en RDC constaté notamment par l’OGF. Carte à l’appui, il a montré commententre 2010 et 2020, la RDC a perdu une superficie près de 13 millions d’hectares de ses forêts. Dans ces conditions, si rien n’est fait, la forêt équatoriale au nord du pays va disparaitre à l’instar de celle de Mayombe, dans la province du Kongo central. Il a partagé sa grande préoccupation au regard de cette disparition des superficies forestières.

Me Lubala a particulièrement insisté sur l’importance de la bonne gouvernance dans le secteur de l’exploitation forestière au-delà de la gouvernance générale. Il estime que seule une bonne gouvernance du secteur pour permettre de circonscrire les mauvaises pratiques des divers acteurs, tant publics que privés, intervenants dans le secteur. Le renforcement du contrôle sur terrain serait dès lors un élément déterminant de la garantie du respect des dispositions légales qui ont été conçues pour assurer une bonne gestion des forêts.

Dans la dernière intervention, Monsieur Ntumba Alfred a donné l’économie du rapport de l’enquête que vient de réaliser son entreprise de presse sur les entreprises forestières. Selon cette enquête les entreprises chinoises ne disposent pas de plans d’aménagement de leurs concessions forestières telle qu’exigé par la loi. Ces entreprises exploitent même dans les sites protégés et des lieux sacrés comme les cimetières. Elles ont coupé des arbres hôtes à chenilles provoquant un impact négatif sur la vie des communautés. Cette exploitation non respectueuse de l’environnement a privé les communautés de ramassage des chenilles et de la chasse des gibiers, des activités qui contribuaient à leur petite économie. Aujourd’hui ces communautés sont dans une précarité indescriptible. Ces entreprises, non seulement, violent la loi mais appauvrissent également les communautés.

Participants à l'atelier

A la suite des trois interventions, un débat a été engagé avec les participants. Plusieurs questions ont été posées, des expériences ont été partagées et des suggestions ont été proposées. On peut noter quelques suggestions majeures qui sont ressorties de ce débat :

  • La nécessité de rendre plus facile et plus accessible le financement des jeunes entrepreneurs dans le secteur vert ;
  • L’importance de la mise en place d’une commission anti-fraude dans tous les postes stratégiques de sortie et d’entrée ;
  • Un meilleur contrôle sur l’utilisation des permis d’exploitation, comme mécanisme de limitation de la disparition des forêts, pour éviter, par exemple, une exploitation industrielle avec un permis artisanal ;
  • L’importance de l’application des sanctions systématiques contre les contrevenants ;
  • La systématisation des procédures garantissant le renouvellement des forêts (un participant a voulu, par exemple, savoir s’il y avait, en matière de reforestation, une loi qui exigeait le remplacement des essences coupées par les mêmes.)

La rencontre a permis aux participants d’avoir beaucoup d’information sur l’exploitation forestière, les droits des communautés sur l’exploitation forestière et les opportunités qui se présentent dans ce secteur.

A l’issue de ces échanges les recommandations suivantes ont été suggérées :

  • Multiplier ce genre de rencontres pour plus de compréhension
  • Mettre en place un système de protection des ressources forestières
  • Donner plus la parole aux participants ainsi qu’avoir plus de temps d’échanges

Journée des droits des femmes

Conférence débat : « Pour un monde digital inclusif :
innovation et technologies pour l’égalité des sexes »

Photo de famille

La révolution numérique est l’un des changements majeurs intervenus depuis la Conférence de Pékin, qui a eu un impact profond sur l’égalité des sexes et les droits des femmes dans toutes les sphères de la vie. Toute une génération a grandi à l’ère du numérique, en contact étroit avec l’Internet par le biais d’ordinateurs, de tablettes ou de téléphones portables. Ces « natifs du numérique » ont une perspective unique sur la façon d’exploiter la technologie pour faire progresser l’égalité des sexes. Ils ont également un rôle clé à jouer en amplifiant la voix des jeunes exclus du monde numérique et de ceux qui risquent le plus d’être laissés pour compte.

Les millions de jeunes filles dans le monde ont montré à maintes reprises que si on leur donne les compétences et les opportunités nécessaires, elles peuvent être des actrices du changement et du progrès au sein de leurs communautés, et construire un monde plus fort pour tous.

II. OBJECTIFS

Informer les intervenants et participants et les sensibiliser sur les bénéfices d’une prise en compte de l’égalité des sexes et du renforcement du pouvoir d’action des femmes dans la gestion quotidienne de l’environnement

III. DEROULEMENTS

1. Mots de bienvenue

Dans le cadre de mois dédié à la femme, Green Space Network (GSN) a organisé sa première conférence-débat de l’année 2023 pour débattre sur des questions du numérique, appliquées à l’environnement et au genre, qui font partie de ses sujets de plaidoyer pour cet exercice.

En effet, la conférence-débat qui s’est tenu en date de 17 mars 2023 dans la salle Père Boka du CEPAS, se veut être une collecte des idées, propositions et orientations qui serviront à construire le plaidoyer que compte mener GSN pour la définition par les décideurs publics, des politiques publiques susceptibles de permettre la création ou l’éclosion des écosystèmes d’innovation inclusifs particulièrement dans le domaine qui lui est cher, celui de l’environnement.

2. Présentation Green Space Network

La Coordinatrice nationale a commencé par présenter succinctement GSN qui œuvre dans le domaine environnemental pour la réalisation des projets de développement local en lien avec les Objectifs de Développement Durable avec des activités autour de trois programmes permanents :

  • Le programme « Changement climatique et ressources naturelles »
  • Le programme « Energies renouvelables »
  • Le programme « Renforcement des capacités des acteurs »

La rencontre a été marquée par la présence des plusieurs organisations et institutions clés du secteur (Ministère de la formation professionnelle et métiers, le Ministère de l’environnement et développement durable, le fond mondial pour la nature, la commission des forêts du bassin du Congo, le centre d’études pour l’action social, les organisations de la société civile environnementale, les universités) pour ne citer que ceux-là.

La session a été facilitée par Madame Fifi Kandolo, fondatrice de l’ADSKA.

3. Mots d’ouverture

Le Directeur du CEPAS, Père Alain Nzadi, a procédé à l’ouverture de la conférence en offrant, après son mot de circonstance, à toute l’assistance le numéro de la revue Congo-Afrique consacré à la femme.

4. Les interventions

Première intervention : « Comment utiliser des solutions technologiques pour transformer les relations entre les genres »

fifi

La persistance de la pauvreté, qui pèse de plus en plus sur les femmes, Éducation et formation des femmes, les femmes et la santé, la violence à l’égard des femmes, les femmes et les conflits armés, les femmes et l’économie, les femmes et la prise de décisions, Mécanismes institutionnels chargés de favoriser la promotion de la femme, les droits fondamentaux de la femme, les femmes et les médias, les femmes et l’environnement, la petite fille.

Le forum de Beijing a lancé un parcours d’actions sur 5 ans pour réaliser des progrès irréversibles. Le plan mondial d’accélération de l’égalité des sexes (2022-2026) fixe les objectifs à atteindre de la Coalition 5 en 2026 :

  • Réduire de moitié la fracture numérique entre hommes et femmes à travers toutes les générations en augmentant l’accès aux technologies numériques et les compétences numériques universelles.
  • Augmenter de 50 % l’investissement en direction des technologies et de l’innovation pour les femmes afin de soutenir le leadership des femmes dans l’innovation et mieux répondre aux besoins urgents des femmes et filles.
  • Doubler la proportion des femmes qui travaillent dans la technologie et l’innovation en mettant en place des nouveaux réseaux et points de référence pour transformer l’innovation dans les écosystèmes.
  • Une majorité de pays et de grandes entreprises ont démontré leur capacité à mettre en œuvre des politiques et des solutions contre les violences et discriminations liées au genre en ligne et favorisées par l’usage des technologies.

Deux questions ont suscité les débats autour de ce sujet :

  1. Comment les femmes et les filles utilisent-elles la technologie(le numérique) pour transformer leur vie? Comment cela permet aux femmes de s’émanciper économiquement?
  2. La violence sexiste a été identifiée comme une nouvelle forme de violence qui touche particulièrement les femmes et les jeunes. Comment rendre les TIC plus sûre afin d’en faire un outil pour la lutte contre la violence sexiste?

Ainsi, la transformation du genre sonde, remet en cause et modifie activement les normes de genre rigides et les déséquilibres de pouvoir qui avantagent les garçons et les hommes par rapport aux filles et aux femmes. Elle vise à s’attaquer aux causes profondes de l’inégalité des genres et à corriger les rapports de force disproportionnés ; elle va au-delà du développement personnel des filles et des femmes pour ré harmoniser les dynamiques de pouvoir et redresser les structures qui contribuent à renforcer les inégalités entre hommes et femmes.

Les technologies, précisément les réseaux sociaux, présentent des avantages et des inconvénients… L’important, c’est de trouver de l’équilibre dans ce qu’on fait et d’être prudent.e et de ne pas être la cible des cybercriminels.

Deuxième intervention : « Quels politiques pour créer des écosystèmes d’innovation inclusifs »

Maître

Les échanges sur ce sujet d’actualité. Les écosystèmes de l’innovation doivent être des systèmes inclusifs ; c’est-à-dire, qui tiennent compte de l’égalité de sexes et qui permettent l’accès de tous aux outils du numérique;

Pour cela, il faudra des politiques publiques pour créer de tels écosystèmes de l’innovation. Il faut noter qu’un système dynamique transforme les intrants en résultats à travers les activités qui proviennent de ces composants ou sujets dans leur interaction avec l’environnement, En considérant l’innovation comme un système, nous considérons non seulement le résultat (l’innovation) mais l’ensemble du contexte qui permet d’atteindre ce résultat.

En RDC, tous les secteurs sont concernés l’utilisation des avancées technologiques pour en créer de nouvelles; et développer des applications qui pourront favoriser la croissance de tout un secteur. Ces enjeux des écosystèmes d’innovation sont doubles ; ils concernent :

  • d’une part, les territoires et les pouvoirs publics
  • d’autre part, les organisations en elles-mêmes et leurs filières

Intervention en musique : « Apport Numérique sur la lutte contre le changement climatique »

Le digital est un moyen de lutte contre le changement climatique, les femmes doivent être humainement digital pour pouvoir porter cet outil, il n’y a pas de transition écologique sans le digital.

A l’origine, la production avait besoin de deux éléments : la matière et le producteur est un troisième élément est apparu utilisant l’énergie animal. La machine elle a couronné la pollution le bonheur scientifique est un acquis de l’humanité est le processus est irréversible alors il faut combattre la pollution, nous devons donc juguler l’analphabétisme surtout celui des femmes dans le milieu ruraux à leurs facilitant l’accès au digital en le vulgarisant le plus possible car ces qualités naturelles s’est acquis demeure l’élément fondamental du processus productif et de la lutte contre le changement climatique.

Troisième intervention : « L’impact du numérique sur la femme rurale »

Les femmes rurales sont celles qui vivent dans la campagne ou les milieux rustiques. Elles représentent un quart de la population mondiale et leur activité principale est l’agricultrice, la pêche, la cueillette, le ramassage, aussi la chasse. Dans bien des cas, elles sont aussi des entrepreneures ou salariées agricoles. Moins de 20 % des propriétaires terriens dans le monde sont des femmes.Elles sont les gardiennes des semences, de l’alimentation et des connaissances traditionnelles pour améliorer la résilience face au changement climatique. Vu cet état des choses et pour l’accorder plus d’importance, l’ONU a consacré une journée pour le célébrer et commémorer les efforts fournis par cette catégorie de population.

La République Démocratique du Congo, n’a malheureusement pas échappé à cette difficulté dans la mesure où la majorité des femmes et filles congolaises ont comme activités principales le ménage et les travaux champêtres. Ceci étant, les activités qu’elles exercent tant dans les milieux urbains que ruraux ne leur donnent pas la chance de se développer beaucoup plus à une éducation numérique et à s’adapter aux nouvelles technologies de l’heure. la marginalisation qui commence depuis certains familles et milieux scolaires, notamment la privation de l’accès à l’éducation des filles au profit des garçons, pousse à décourager beaucoup de filles victimes de ne plus encore se soucier sur la technologie et le numérique.

L’information et la sensibilisation aux femmes et filles sur la technologie, l’innovation et l’éducation numérique devraient constituer un travail en amont et la formation sur ces matières comme un travail en aval afin qu’elles puissent saisir l’importance, utiliser et en tirer profit pour toute la communauté, pour une femme congolaise tant urbaine que rurale, les formations continues qu’elle subit ont une influence positive sur son rendement professionnel. Ces formations professionnelles permettent également à la femme de s’adapter aux nouvelles approches technologiques.

Les quelques femmes rurales instruites n’ont pas accès à l’information et à la formation professionnelle continue car la technologie du numérique est innovante et d’actualité exige le renforcement des capacités à chaque instant ainsi ces femmes manque l’énergie et l’outil, les dispositifs liés à cette technologie.

Ce manque d’outils a des conséquences le plan environnemental :

  • Difficulté de répertorier et de documenter les ressources naturelles contenues dans leurs milieux ambiants
  • Difficulté de pouvoir s’imprégner de leurs propriétés intellectuelles émanant de leurs savoirs traditionnels et la peur d’initier le séquençage des données numériques de leurs savoirs et avoirs
  • Difficulté de prendre connaissance des causes de réchauffement climatique et risques environnementaux mondiaux

Partage d’expérience de la femme pilote

Pour Anne Ngoy, le métier qu’elle a choisi n’était pas encouragé au départ par les parents. Au fil du temps ils ont fini par l’encourager après l’obtention de titre d’ingénieure en Aviation Civile à l’ISTA. Elle a pris l’option de poursuivre avec le pilotage en Afrique du Sud malgré les obstacles, les sous-estimations des certaines personnes. Pour elle c’était un défi à relever. Elle se sentait dans l’obligation de prouver le contraire de ce qui pensent que la place qu’occupe une femme est du favoritisme et non la mérite .

Voilà un des exemples, elle est revenue au pays en tant que pilote avec sa licence et se lance dans le monde du travail

Quatrième intervention : « Les jeunes femmes à la pointe de la technologie et de l’innovation pour la lutte contre le changement climatique »

Dorothée

L’analphabétisme, et les capacités limitées d’utilisation d’appareils complexes pour la recherche d’information et les questions de culture, sont toujours des barrières pour recevoir et utiliser l’information de manière efficace via les TIC.

L’alphabétisation numérique dans les institutions et communautés rurales devrait être développée et améliorée, en tenant compte des besoins et des contraintes locales et en fournissant des opportunités de formation pour les hommes, les femmes, les jeunes et les personnes invalides, ce qui améliorera les capacités de prises de décisions individuelles et collectives.

Les femmes rurales ont moins accès aux TIC – téléphones, ordinateurs portables, wifi – car elles sont confrontées aux normes sociales, parce qu’elles vivent dans des zones sans connectivité et parce qu’elles sont généralement pauvres. Il y’a le prix d’accès aux TIC qui est très élevé dans certains pays. Ces tarifs de radiodiffusion ou services mobiles sont un frein considérable pour la plupart des groupes vulnérables tels que les femmes, les jeunes, les agriculteurs plus âgés et les personnes vivant dans les zones plus éloignées.

Les politiques d’inclusion digitale avec des perspectives d’égalité des sexes devraient être encouragées pour permettre aux hommes et aux femmes d’accéder et d’utiliser équitablement les TIC. Mais aussi identifier le mélange parfait des technologies répondant aux besoins locaux et différents contextes est un défi, malgré – ou à cause – de l’augmentation rapide de la pénétration des téléphones mobiles dans les zones rurales. Les petites entreprises locales, les organisations de producteurs locaux et les organisations non-gouvernementales (ONG) basées localement ont souvent le capital social de transmettre des informations fiables et des services de qualité.

IV.SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS

Quelques recommandations ont été formulés à l’issu de cette conférence-débat :

  • Valorisation du rôle model virtuel pour motiver les filles et les femmes (vocation, ambition)
  • Education numérique au sortir du berceau
  • Introduction des quotas de femmes à l’université : Mesures de discrimination positive
  • Formation sur le genre dans le programme scolaire et universitaire
  • Disponibilité du signal wifi gratuit dans les espaces publics
  • Elaborer des politiques publiques sectorielles des écosystèmes de l’innovation qui tiennent compte de la dimension genre. Ainsi, chaque écosystème d’innovation sectoriel aura pour mission d’impulser, d’inciter et d’accompagner le processus complexe d’innovation ;
  • Mettre en place un dispositif juridique et légal pour protéger les écosystèmes de l’innovation congolais inclusifs
  • Créer un réseau inclusif des talents nationaux de tous les secteurs de la vie nationale ;
  • Mettre en place un cadre de concertations et de compétition régulières des acteurs sans discrimination, ni préjugés ;
  • Mettre en place un mécanisme d’accompagnement financier, humains et matériels en faveur de l’innovation ;
  • Renforcer les capacités de régulation des écosystèmes de l’innovation en tenant compte de la dimension genre ;
  • Promouvoir les recherches scientifiques et technologiques dans tous les secteurs, notamment en ce qui concerne le numérique
  • Financer les projets à fort impact technologique qui tiennent compte de la dimension genre
  • Installer les maisons de la femme dans les chefs-lieux des provinces, dans les territoires, secteurs, groupements et les grands centres extraordinaires pour l’apprentissage de l’outil numérique
  • Prendre cet apprentissage fluide, permanent, d’actualité et compétitif
  • Sensibilisation en la matière
  • Rendre les villages attractifs de la nouvelle technologie et du numérique
  • Vulgariser le plan mondial de l’égalité de sexe
  • Accompagner la femme rurale dans le changement de comportement qui résulte de l’utilisation de cet outil numérique
  • Créer un modèle de comportement.
  • Améliorer les conditions de femmes rurales
  • Prise de contact avec le Ministère de formation professionnelle pour formaliser la collaboration dans le cadre de formations
  • Sensibiliser les écoles sur la violence aux filles
  • Apprendre la langue inter national
  • Valoriser les métiers de femmes au niveau du Ministères des Métiers pour la formation des femmes

COP15 Québec

Participation GSN à la cop 15 à Montréal, Province de Québec, CANADA

  1. Introduction

Du 7 au 19 Décembre 2022 à Montréal, s’est tenue la 15ième conférence des Parties sur la biodiversité.

Au terme de la 15ième Conférence des Parties, les représentants des gouvernements canadiens et chinois ont signé l’accord Kunming-Montréal Global Biodiversity Framework (GBF). Ils se sont entendus sur un plan précis en vue d’une relation entre l’homme et la nature moyennant des cibles claires pour mesurer les progrès réalisés aussi les échecs encaissés.

Car la communauté internationale n’a pleinement atteint aucun des 20 Objectifs d’Aichi pour la biodiversité convenus au Japon en 2010 pour ralentir la perte du monde naturel.

La 15e conférence des Parties à la Convention des Nations unies sur la diversité biologique (COP15) s’est ouverte le 7 à Montréal (Canada) sous la présidence chinoise. Elle a permis d’adopter un nouveau cadre stratégique mondial pour mettre un terme à l’érosion de la biodiversité d’ici 2030. La France et l’Union européenne y ont aussi porté des ambitions fortes, pour que les moyens de ce nouveau cadre soient à la hauteur des enjeux.

  • Objectifs 
  • Mettre à l’échelle la protection de 30 % des terres, des océans, des zones côtières et des eaux intérieures de la terre, réduire les subventions néfastes, et de moitié du gaspillage alimentaire.
  • Eviter une nouvelle accélération du taux mondial d’extinction des espèces,
  • Assurer la protection de 30 % des terres, des océans, des zones côtières et des eaux intérieures de la terre.
  • Réduire les subventions néfastes face à a biodiversité, et de moitié de gaspillage alimentaire.
  • Prendre une série d’accords comprenant la planification, le suivi, la production de rapports et l’analyse à approuver moyennant les savoirs endogènes ou traditionnels et les technologies innovantes.
  • Obliger les pays à surveiller et à produire des rapports tous les cinq ans, sur un large éventail de cibles liées aux progrès quant aux objectifs de la Convention sur la biodiversité.
  • Lutter contre la pollution à la protection des récifs corollaires car la biodiversité continue à reculer ;
  • Engager les discussions sur les questions suivantes :
  • Pourquoi les mesures prises jusqu’à présent n’ont pas permis d’atteindre les objectifs y assignés, avec une attention particulière aux financements ;
  • Comment le Cadre mondial de la biodiversité tient compte des expériences passées ;
  • Que faire pour remédier aux lacunes et aux échecs, et accélérer les investissements ;
  • Que faire pour arriver à l’adoption du Cadre mondial par les parties prenantes concernées.
  • Thèmes exploités
  • La restauration de la biodiversité et de la conservation
  • La surexploitation des espèces sauvages et l’extinction des unes des espèces ;
  • La pollution et la réduction du gaspillage alimentaire ;
  • La réduction des espèces exotiques dans les contrées et paysages étrangers à ces espèces ;
  • Le changement climatique et l’agro-écologie ;
  • La biodiversité et planification urbaine ;
  • Biodiversité et égalité de sexe avec comme soubassement caucus gender ;
  • Les savoirs endogènes et/ou traditionnels et le séquençage des données numériques en matière de biodiversité ;
  • La législation en la matière qui tire la subsistance sur le cadre mondial sur les 23 cibles.
  • Le cadre mondial sur la biodiversité et ses 23 cibles
  • Contenu minimum global
  1. Veiller à ce que toutes les zones fassent l’objet d’une planification spatiale participative intégrée et inclusive de la biodiversité tout en respectant les droits des peuples autochtones et des communautés locales.
  2. Veiller à ce qu’au moins 30 % des zones d’écosystèmes terrestres, aquatiques intérieurs, côtiers et marins dégradés fassent l’objet d’une restauration efficace.
  3. Conservation de 30 % des zones terrestres, des eaux intérieures, côtières et marines et gestion par des moyens écologiquement représentatifs.
  4. Stopper l’extinction induite par l’homme des espèces menacées connues.
  5. Prévenir la surexploitation des espèces sauvages.
  6. Réduire le taux d’introduction et d’établissement d’espèces exotiques envahissantes.
  7. Réduire la pollution.
  8. Minimiser l’impact du changement climatique et les risques de catastrophe.
  9. Veiller à offrir des avantages sociaux, économiques et environnementaux aux personnes qui dépendent le plus de la biodiversité.
  10. Favoriser l’agro – écologie qui contribue à la résilience, l’efficacité et la productivité à long terme.
  11. Restaurer, maintenir et améliorer les contributions de la nature aux personnes.
  12. Assurer une planification urbaine inclusive de la biodiversité, en améliorant la connectivité et l’intégrité écologiques.
  13. Prendre des mesures de gouvernance juridiques, politiques, administratives et de renforcement des capacités efficaces à tous les niveaux.
  14. Assurer la pleine intégration de la biodiversité en alignant progressivement toutes les activités publiques et privées pertinentes, les flux fiscaux et financiers sur les objectifs et cibles du présent cadre.
  15. Implication et mesures concrètes d’aide de la part du domaine de la finance durable et favoriser la divulgation des entreprises.
  16. Modifier nos modes de consommation et réduire de moitié le gaspillage alimentaire mondial.
  17. Mettre en œuvre dans tous les pays des mesures de biosécurité et des mesures pour la gestion de la biotechnologie.
  18. Réduire d’au moins 500 milliards de dollars américains par an les incitations les plus néfastes contre la biodiversité.
  19. Augmenter les ressources financières publiques et privées pour mettre en œuvre les stratégies et plans d’action nationaux pour la biodiversité.
  20. Renforcer le développement, l’accès et le transfert de technologie, en particulier dans les pays en développement, en encourageant le développement conjoint de technologies et des programmes de recherche scientifique conjoints pour la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité.
  21. Rendre accessibles les meilleures données, informations et connaissances disponibles aux décideurs, aux praticiens et au public pour guider une gouvernance efficace et équitable, une gestion intégrée et participative de la biodiversité.
  22. Garantir la représentation équitable, inclusive, efficace et sensible au genre dans la prise de décision.
  23. Assurer l’égalité des sexes et un leadership complet.
  • Notre participation
  1. Participation au dialogue pré-cop sur le leadership des peuples autochtones et les communautés locales en matière de conservation à l’Université MGIL organisé par RRI, le Conservation through Reconciliation Parthership (CRP) et le Consortium ICCA, en partenariat avec la Chaire de recherche du Canada sur les droits humains, la santé et l’environnement, le Fonds Christensen et Montréal International.

Le débat a tourné tour à tour des terres et ressources naturelles que regorgent les forêts, espaces des communautés locales et peuples autochtones.

Proposition de séquençage des données numériques sur la biodiversité et sur les connaissances traditionnelles autochtones axée sur les technologies visant à recueillir des informations sur les des ressources génétiques, sur la prolifération de solutions permettant de raffiner la taxonomie et la surveillance des espèces. Ajouter à cela l’échange d’expérience entre les autochtones venus de chaque coin, d’un coin à l’autre, les colo locales riveraines de Pérou, Bolivie, les First Nation du Canada, les afro-américains, les autochtones d’Afrique, d’Asie et d’Australie aussi mobilisés pour la protection, la conservation et l’exploitation durable des terres, des ressources et de l’état de lieu de la biodiversité dans leurs milieux ambiants.

  • 07 Décembre 2022 : Séance d’ouverture

« La nature est menacée ! On est devant une crise de la biodiversité. C’est une crise qui est aussi réelle et dangereuse que la crise climatique», a souligné le secrétaire général de l’ONU au cours de cette circonstance.

La séance inaugurale a porté sur le protocole de Nagoya et les objectifs d’Aichi qui semblent être un échec au regard de la conservation de la biodiversité et autres ressources naturelles et que cela mérite la réparation par le processus de sécurisation des terres à travers la restauration des paysages dégradés, la foresterie communautaire qui semble être une solution pour les terres des communautés locales et des peuples autochtones

  • 08 Décembre 2022 

Au caucus Gender-action Hub

Définir le rôle de la femme dans la conservation, la protection, l’exploitation durable des ressources génétiques ainsi que sa participation dans la prise des décisions en la matière. Il à noter que le gender-hub s’est déroulé à l’intérieur du palais du congrès car il eut un groupe de canadiens qui était contre la tenue de cette cop à Montréal.

Au Stand Québec

Le stand de Québec a jeté un regard sur les indicateurs locaux et plan d’action sur le centre de la biodiversité de Québec en interaction avec le ministère de la recherche et l’Université de Chairbrouck qui est le centre de la biodiversité pour inspirer le monde.

Accélérer la solution sur la biodiversité : il faut agir, comprendre, dialoguer à travers les expertises diversifiées, Elaborer le projet pour développer les indicateurs pour connaitre le sens de la biodiversité au Québec.

Prendre l’engagement au niveau de l’intégration des villes et les autorités pour la mise en œuvre de la protection de la biodiversité, tisser la relation entre la nature de la biodiversité.

Notre participation au stand de Québec a été tour à tour en date du 08 au 10 Décembre 2022.

Au stand Québec avec le West Food

L’expérience de la participation au stand Québec avec le West Food sur le recyclage des aliments West Food ; plastic et autres, la responsabilité des agriculteurs et les terres, des solutions basées sur la nature, la question relative aux grands investissements, boom immobiliers, barrages, crussent de nouvelles routes, toilettes, et usages des désinfectant au cœur du débat.

Au Stand français aussi le 08 Décembre

Le contenu minimum global du message des français était centré sur la cible11, Contenu, la restauration des villes qui sont appelées à être revêtue des espaces vertes pour recouvrir leur état naturelle, barrer certaines routes et passages, réduire la mobilité de transport par véhicule et autres engins lourds pour céder la place au chantier usant des vélos et les piétons pour déposer les enfants à l’école ,la balade à vélo, diminuer la luminosité des perspectives des lampadaires qui tuent certains insectes ,planter les arbres dans la villes pour recouvrir de nouveau les nids d’oiseau et la symphonie naturelle de certaines espèces fauniques moyennant l’écologie des bêtes. Participation au stand français sur la restauration de la biodiversité dans les villes, les décisions prises par les autorités, surtout le maire de la ville et les responsables des municipalités ayant signé le pacte de faire un pas en arrière en rapport avec les technologies modernes nocives à la prolifération de la biodiversité De nombreux opérateurs et établissements publics français, scientifiques, financiers ou encore de recherche ont été présents sur le Pavillon France aux côtés du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.

L’objectif pour la France, dans cette négociation coordonnée au niveau européen était de favoriser l’adoption d’un cadre stratégique ambitieux et structurant pour l’ensemble des secteurs économiques. Ce cadre devrait être mis en œuvre de manière effective, avec les financements associés, afin d’inverser la courbe de la perte de biodiversité.

La France a collaboré avec la Coalition de la haute ambition pour la nature et les peuples, qu’elle copréside avec le Costa Rica et le Royaume-Uni, elle a porté notamment fortement la cible de protection de 30 % des terres et 30 % des mers de la planète d’ici 2030.

  • 09 Décembre 2022

STAND DE LA RFN

Le stand de la RFN a mis l’accent sur les Peuples autochtones, terres et ressources et la perte des terres équivalant à la perte de la biodiversité, aussi l’exploitation, l’affectation de ces terres par Madame Joji Carino.

Quant à Joseph Itongwa, expert autochtone de la RDC, président du conseil d’administration du Réseau des populations autochtone pour la protection des écosystèmes forestiers en RDC, il aimerait savoir sur les discussions sur les 30 x 30 en ces termes : « nous aimerions savoir comment soutenir les efforts des peuples autochtones ayant protégé, conservé la biodiversité depuis les millénaires et que les négociations soient également en faveur de cette catégorie de population » a souligné Joseph Itongwa

  • 10 Décembre 2022 GENDER DAYS

Présentation de l’expérience de chaque organisation sur les reformes sectorielles engagées niveau de la RDC et leur impact sur le changement climatique et la biodiversité en termes d’échanges d’expériences avec les autres femmes dans cette circonstance atténuante.

Participation à la plénière où la problématique de l’accès de la femme à la terre pour lutter contre la déforestation et le changement climatique qui attaquent la biodiversité. Aussi par concours de circonstance, une demandé d’appui des autres femmes, notamment leur implication dans la lutte contre les violences protéiformes faites à la femme et les conséquences qui en découlent sur son action et sa vocation et responsabilité de protéger, conserver la biodiversité.

  • 11 Décembre 2022

Au stand Turque

Au stand de la Turquie où nous avons eu à axer nos discussions sur l’écologie animale et la possibilité de travailler les sons émis par les animaux dans les laboratoires de langues.

PLENIERE sur la restauration des villes et de paysages dégradés dans les périphéries des villes.

PAVILLION CANADA

Ce pavillon a été l’occasion pour les organisations et représentants autochtones, la société civile, les gouvernements, l’industrie et d’autres parties intéressées de souligner les mesures canadiennes liées à la conservation de la biodiversité et le leadership du Canada dans ce domaine, de promouvoir des résultats ambitieux à la COP15 et d’amplifier les voix des groupes sous-représentés, en particulier celles des peuples autochtones, des femmes et des jeunes.

Le pavillon du Canada a permis l’atteinte des objectifs suivants :

  • Montrer l’étendue et la diversité des réalisations et des réussites du Canada en matière de biodiversité;
  • Mettre en évidence le leadership canadien qui peut être transposé à l’échelle du Canada et du monde entier;
  • Faire progresser les objectifs de la Convention sur la diversité biologique des Nations Unies;
  • Aborder les cibles du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming à Montréal, tout particulièrement celles qui sont plus difficiles à atteindre et moins bien définies;
  • S’attaquer aux principaux facteurs de perte de la biodiversité (soit le changement d’affectation des terres et de la mer, la surexploitation de la nature, le changement climatique, les espèces exotiques envahissantes et la pollution);
  • Atteindre des résultats ambitieux en ce qui concerne le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming à Montréal et encourager les autres Parties à accroître leur ambition, notamment en fixant un objectif de conservation de la biodiversité mondiale de 30 % d’ici à 2030;
  • Renforcer la mise en œuvre de la Convention sur la diversité biologique par les Parties au moyen de systèmes de planification, de rapports et d’examen plus solides qui permettront de suivre clairement nos progrès à l’échelle mondiale et d’encourager les pays à être responsables de leurs engagements;
  • Préparer le terrain pour une mise en œuvre nationale ambitieuse du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming à Montréal après la COP15; et
  • Faire progresser les priorités et les engagements du mandat d’eccc, notamment :
    • Stopper et inverser la perte de nature d’ici 2030, tout en assurant une récupération complète des milieux naturels d’ici 2050;
    • Conserver 30 % des terres et des eaux d’ici 2030;
    • Souligner le rôle important des peuples autochtones comme élément clé du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming à Montréal en tant que gardiens de la biodiversité;
    • Mobiliser des ressources pour stopper et inverser la perte de biodiversité, notamment en changeant la façon dont nous comptabilisons, valorisons et finançons collectivement la nature et la biodiversité;
    • Amplifier les voix des groupes historiquement sous-représentés, en particulier les peuples autochtones, les femmes et les jeunes; et s’attaquer à la double crise de la perte de biodiversité et du changement climatique, notamment en utilisant les solutions climatiques basées sur la nature.
  • 12 Décembre 2022

Journée de la RDC

La RDC a évoqué la problématique de l’extinction de certaines espèces phares et emblématiques au pays mais aussi l’organisation du cadre législatif en matière de la biodiversité au pays.

  • 13 Décembre 2022 : caucus autochtone

Le caucus autochtone a évoqué sur la protection des écosystèmes forestiers en RDC sur les discussions sur les 30 x 30 en ces termes et savoir comment soutenir les efforts des peuples autochtones ayant protégé, conservé la biodiversité depuis les millénaires et que les négociations soient également en faveur de cette catégorie de population.

  • 14 Décembre 2022 : Participation à la plénière sur le West Food

Visite Stand Kunming sur la restauration des paysages dans les villes moyennant l’horticulture et les conséquences heureuses pour biodiversité.

  1. Matinée du 15 Décembre 2022 : poursuite des contacts

Après-midi : fin de la participation et retour au pays

Intégration dans le caucus genre sur la biodiversité comme carnet d’adresse où nous interagissons avec d’autres femmes à travers la planète.

Contact avec les universités MGIL et British Colombia de Vancouver pour l’ouverture des recherches sur les savoirs endogènes et traditionnels.

Conclusion

Le sommet sur la biodiversité de la COP15 s’est achevé à Montréal, avec pleine satisfaction, mais le respect des accords et demandes de délégation de chaque pays reste incertain.

La cible 3 sur les 30 % d’aires protégées d’ici 2030, objectif phare des délibérations, a été l’objet de certaines appréhensions pour les participant présents à la COP15 alors que les territoires autochtones accueillent une biodiversité importante.

La COP15, ou 15e conférence des parties de la Convention sur la Diversité Biologique. Lundi 19 décembre, les 196 parties ont adopté un nouveau plan stratégique devant guider l’action internationale jusqu’en 2030, le « Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal ». Cet accord est historique, mais on peut déplorer son caractère non contraignant, ainsi que l’imprécision parfois problématique de plusieurs des objectifs énoncés.

Cuisson propre

Atelier d’élaboration de la politique nationale de l’énergie
et de la stratégie de cuisson propre

Du 7 au 8 juillet 2021, GSN a participé à l’atelier d’élaboration de la politique nationale de l’énergie et de la stratégie de cuisson propre.

Cet atelier a regroupé quelques ministères sectoriels, la Société civile, les différents secteurs y compris le secteur privé, les Partenaires Techniques et Financier et des personnes ressources.

Contexte

La République Démocratique du Congo (RDC), à travers le Fonds National REDD+ (FONAREDD) s’est engagée dans plusieurs réformes des cadres politiques et règlementaires des secteurs de développement pour réduire la déforestation, la dégradation de l’environnement et stimuler le développement durable. Au nombre de ces réformes, figure le secteur de l’énergie.

C’est dans ce cadre qu’il a été lancé un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI 13) pour le programme énergie visant à réfléchir et à mettre en place des interventions de réduction de la consommation de bois-énergie, par son utilisation plus efficiente et sa substitution par d’autres sources d’énergie, ainsi que l’inclusion d’un volet bois énergie dans la politique énergétique nationale. Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et UNDCF (United Nations Capital Development Fund), sélectionnés à l’issue de cet AMI mettent conjointement en œuvre ce programme en collaboration avec les Ministères chargés de l’énergie, de l’Environnement, des Finances, de l’Economie et des Hydrocarbures. Entre autres objectifs spécifiques, le programme entend mettre en place les conditions habilitantes pour une production et consommation plus durable du bois-énergie, et le déploiement progressif des énergies de substitution au bois-énergie. Lesquelles conditions passent absolument par un cadre politique, légal et règlementaire suffisamment adapté pour répondre efficacement aux besoins croissants en énergie.

A ce jour, Il n’existe pas encore de politique officielle du secteur. Les textes existants ne sont que des propositions n’ont encore validées. Il s’agit du draft de document de politique du secteur de l’électricité de mai 2009. A cela il faut ajouter l’agenda l’agenda d’action pays assorti d’un prospectus d’investissement dans le cadre de l’Initiative SE4ALL (Sustainable Energy For All) en cours de finalisation. Toutefois, en absence de politique sectorielle, la loi n° 14/011 du 17 juin 2014 relative au secteur de l’électricité tel que modifié et complété par la loi du 18/031 du 13 Décembre 2018, la loi N° 15/012 du 1er août 2015 portant régime général des hydrocarbures ont été prises par le législateur et plusieurs décrets d’application y relatifs ont été également pris. Par ailleurs, si le sous-secteur de l’électricité est suffisamment encadré par les textes susmentionnés, promulguant l’établissement de l’Agence Nationale en charge des Services Energétiques Ruraux et l’Agence en charge de la régulation du secteur, l’énergie de cuisson est de loin marginalisée ou faiblement traitée dans ces textes, en dépit de sa prédominance dans la balance énergétique du pays. Au titre de ces énergies de cuisson, la substitution partielle du bois-énergie et le Gaz de Pétrole Liquéfié (GPL) présentent des potentiels énormes pour répondre aux besoins croissant de la population en énergies et la réduction de la déforestation.

La biomasse (dont le bois énergie) couvre, selon les estimations, 93% de la consommation d’énergie du pays. La population, les entreprises, telles que les boulangeries, les brasseries, les restaurants, les briquetiers et les fondeurs d’aluminium dépendent fortement de la biomasse, comprenant le charbon de bois et le bois de chauffe pour des besoins domestiques.

La forte dépendance à la biomasse constitue une menace pour l’environnement. Ces pratiques sont lourdes de conséquence sur le plan (i) environnemental (le bois-énergie devrait en effet être responsable sur la période 2010-2030 d’environ 58% de la dégradation des forêts et de 19% de la déforestation), (ii) social (récurrence des maladies respiratoires considérées parmi les cinq causes de la mortalité des femmes et enfants en milieu rural et péri-urbain) et (iii) économique (affectation d’une part importante du budget des ménages : entre 15 et 30 % du revenu est orienté au poste énergie de la biomasse).

Contrairement au bois-énergie, l’utilisation du gaz pour la cuisson est encore très faible, voire insignifiante, en RDC. La pénétration du GPL est limitée par le prix du combustible, la disponibilité physique du produit et la faiblesse des réseaux d’approvisionnement. L’autre frein au développement du GPL est l’absence de cadre légal et réglementaire ainsi que fiscal, qui permettrait de garantir aux investisseurs privés (i) une bonne visibilité du marché sur le long terme, (ii) une équité de concurrence, et (iii) la distribution du GPL depuis son importation jusqu’à l’utilisation dans la cuisine des ménages.

C’est ainsi que, dans l’atteinte du jalon 2020 du programme énergie, cette feuille de route est élaborée pour lancer le processus de concertation en vue de l’inclusion d’un volet bois énergie dans la politique énergétique nationale. Elle consiste à élaborer d’abord une politique nationale de l’énergie couvrant tous les sous-secteurs (y compris le volet énergie de cuisson) et ensuite une stratégie spécifique et des projets de lois relatifs au sous-secteur de la cuisson propre.

C’est dans ce cadre qu’une équipe de consultant a été recruté pour accompagner le ministère des ressources hydrauliques et électricité dans l’élaboration de la Politique Nationale de l’Energie (PNE) et de la Stratégie de Cuisson Propre (SCP).

L’élaboration de cette politique et stratégie suit la méthodologie d’élaboration de politique sectorielle de ministère du plan de la RD Congo. Elle est composée de 4 phases suivantes :

  • Phase 1 : Préparatoire ;
  • Phase 2 : Présentation d’une note de cadrage méthodologique ;
  • Phase 3 : Diagnostic du secteur de l’énergie (collecte et traitement de l’information);
  • Phase 4 : Elaboration des documents de politique et de stratégies ;

Objectif général de l’atelier

L’objectif principal de cet atelier est de procéder à l’évaluation et à la validation du rapport provisoire du diagnostic du secteur de l’énergie.

Objectifs spécifiques

  • Présenter le processus général de l’élaboration de la politique nationale de l’énergie et de la stratégie de cuisson propre (PNE & SCP)
  • Présenter le rapport provisoire du diagnostic du secteur de l’énergie
  • Discuter les analyses du diagnostic et les recommandations faites par le consultant en vue de l’élaboration de la PNE et de la SCP
  • Valider le rapport et communiquer les prochaines étapes du processus.

Résultats attendus :

  • Le processus général de l’élaboration de la politique nationale de l’énergie et de la stratégie de cuisson propre (PNE ; SCP) est présenté
  • Le rapport provisoire du diagnostic du secteur de l’énergie est présenté
  • Les analyses et recommandations faites par le consultant sont discutées
  • Le rapport de diagnostic du secteur de l’énergie est validé et les prochaines étapes du processus sont communiquées.